





Paris La Défense
en cours
Dans le cadre de la 19ème exposition internationale d'architecture – La Biennale di Venezia, New-Territories donne vie à un fragment de pavillon délébile qui utilise des composés organiques bas carbone, biosourcés et biodégradables (des polymères biodégradables à durée de vie contrôlée, des granulés d'algues à faible teneur en carbone et faible impact, biomasse compatible) comme une architecture effaçable, antidote aux phantasmes de pérennité, mais aussi une ode au nomadisme, une adaptation à notre vulnérabilité face à la dérégulation des lieux et des environnements, climatiques, sociaux et écosophiques.
En immersion, des voix numériques multiples d'algues se propagent : à travers un texte inédit - écrit et composé par Emanuele Coccia : Polyphobie des algues (Algae Polyphobia) que jigsaw dévoile - en exclusivité : Polyphobie des algues (Algae Polyphobia).
« Avec Traité de l'Impermanence (Impermanences Tractatus), nous donnons à explorer aux visiteur·se·s de la Biennale un abri expérimental qui assume une existence éphémère : une intuition d'un prototype qui apparaît comme une empreinte, comme une capture d'écran de notre situation, Artefact de Pandora, en décomposition... » S/he-François Roche
« L'architecture a toujours été une réponse à un climat hostile. Depuis la première "cabane primitive", la conception humaine a été guidée par le besoin d'abri et de survie, porté par l'optimisme : nos créations ont toujours cherché à combler le fossé entre un environnement hostile et les espaces sûrs et habitables dont nous avons besoin. » Carlo Ratti
Avec Traité de l'Impermanence (Impermanences Tractatus), New-Territories métabolise les artefacts verdâtres chimiques toxiques voire létaux (prolifération d'algues envahissantes) qui proviennent de nos engrais chimiques (NPK, azote, potassium, phosphore) pour l'agriculture industrielle (junk food) en un processus et un protocole de conception qui questionne la faiblesse et la durée de vie, sur "comment le temps passe", sans ignorer et abolir le risque adrénaline-dopamine d'être en vie, dans un processus de nomadisme de l'Impermanence.
Traité de l'Impermanence (Impermanences Tractatus) est un récit architectural d'érosion similaire aux pierres artificielles de Taihu. Comment flirter avec une approche esthétique et technologique non déterministe, non positiviste et non futuriste en relation avec une entropie collapsologiste, un échange chimique entre deux états, de matière organique, en conflit d’existences ?
Traité de l'Impermanence (Impermanences Tractatus) retravaille l'ordre des discours, le bien et le mal, la rigueur et la folie, à travers la ''peste verte'' d'une photosynthèse invasive née de nos propres excès – de notre addiction aux forces de destructions.
New-Territories réunit S/he-François Roche, architecte et une équipe pluridisciplinaire et internationale : Emanuele Coccia - philosophe (France), Mika Tamori - artiste (Japon/Thaïlande), Damien Sorrentino - artiste-chercheur (France), Dave Pigram - Architecte UTS (Australie), Shirley Tam & Team - UTS (Australie).
Première mondiale — Dans les sous-sols interdits de Paris La Défense
Du 16 septembre au 01 octobre 2023, Paris a accueillI la première mondiale de La Chambre des mémoires à-venir.
Deux partenaires Mondes Nouveaux et Paris La Défense sont réunis pour offrir au public une expérience inédite : la découverte d’un monde complexe où l’on est invité à se perdre ou se trouver, pour une durée de 30 minutes, dans les sous-sols interdits de Paris La Défense.
La chambre des mémoires à-venir est conçue par l’architecte François Roche qui réunit avec New-Territories une équipe pluridisciplinaire et internationale : le philosophe Emanuele Coccia (France) & l'artiste Mika Tamori (Japon/Thaïlande), l'artiste-réalisateur Chris Delaporte (France), l'artiste-chercheur Damien Sorrentino (France) et l'actrice Laura Benson (Royaume-Uni/France).
Signalant le retour de New-Territories_S/her en Europe, en France, à Paris, La Chambre des mémoires à-venir est l'une des ultimes occasions de plonger, sous la dalle de Paris La Défense, dans ces lieux prohibés, programmés pour être re-structurés.
L'expérience d'un rétrofutur archéologique
La Chambre des mémoires à-venir est immersive & performative — philosophique et technologique, scientifique et psychologique, cinématographique et théâtrale — vivante, visuelle et architecturale.
La Chambre des mémoires à-venir s’éprouve, se vit, se joue, se ressent, se construit et se déconstruit. C’est cette métamorphose qui est proposée à Paris, dans les espaces intermédiaires / interstitiels sous la dalle de Paris La Défense.
Le temps unique de l'événement, ces sous-sols interdits s'ouvrent, pour devenir l'antre où surprendre les bribes d’une conversation, d'une dispute, d'une controverse polyphonique et caverneuse mis en mots & en scène entre un philosophe & un architecte qui confient à des entités paréidoliques et cosmiques ce qui se chuchote concernant le devenir du monde dans un ailleurs temporel.
Un rétrofutur archéologique qui nous regarde nous débattre dans le fatras de l’ici-et-maintenant.
« Ici, demain, déjà là-bas »
Les mots d'Emanuele Coccia, les avatars holo-cosmosgraphiques développés avec la collaboration de Chris Delaporte invoquent des glitches cérébraux paréidoliques, les gribouillages live invisibles de Mika Tamori se révèlent par intermittences, comme des spasmes.
« Il nous semble plausible de conjuguer un récit au futur antérieur, au sens littéral, de regarder un demain, un demain juste devant nous (celui qui nous effraie et que nous ne cessons de caresser) où l’espèce (la nôtre et toutes celles sur cette planète) aura mutée, à la fois humaine et technoïde, végétale et cérébrale, chrysalide et chimère darwinienne. Des créatures post-pariétales se donnent le droit de spéculer sur l’hypothèse d’une nouvelle branche de l’évolution. Puis une remontée à la surface, dans la psyché d’une ”blue pill” » New-Territories_S/he
« Déjouer la relation avec un passé individuel ou collectif [···] Supprimer l’illusion de nécessité qui nous lie à un passé d’espèce biologique. Pouvoir faire (re)vivre un site comme une chambre d’enfance encore enceinte de futurs qui n’ont pas (encore) décliné dans le présent. Pouvoir briser l’évidence avec laquelle nous considérons notre nature d’Homo sapiens comme un trait nécessaire. [···] une expérience qui libère la vie de toute espèce de l’histoire et l’invite à un exercice d’imagination dans lequel tout doit encore arriver. » Emanuele Coccia
Participer
2 000 personnes exclusivement sont invité·e·s à pénétrer dans les dédales de béton de Paris La Défense, à la fois cathédrale païenne et résidu infrastructurel des années 1960, à l'intersection de l'A14, de la ligne 1 du métro et du RER A.
Pour entrer dans La chambre des mémoires à-venir, chaque participant doit réserver son créneau de 30 minutes.
La descente dans les sous-sols s'effectuera par groupes de 12 personnes simultanément.
L'expérience est accompagnée par un guide dédié.
L'expérience proposée est psychologique et intellectuelle, physiologique et spirituelle.
La chambre des mémoires à-venir est réservée aux plus de 16 ans.
permanences
plateforme textuelle : manifeste
campagne presse - influenceurs (communiqués) / professionnels - prescripteurs (newsletters)
plateforme éditoriale : schéma narratif